La neurodiversité en entreprise, vous connaissez ?
Certainement, même si vous n’en êtes pas conscient.
Vous avez certainement déjà rencontré l’une ou l’autre de ces situations :
Un manager qui est une machine de travail, qui ne salue ni ne félicite jamais et qui ne montre jamais aucune empathie.
Un collègue qui semble ne jamais vous comprendre, même après plusieurs explications d’une même consigne.
Une personne qui fait des présentations en partant dans tous les sens avec trop de détails inutiles et qui perd facilement son auditoire.
Quelqu’un qui rend systématiquement ce qu’on attend de lui à la dernière seconde.
Quelqu’un qui vous interrompt souvent, sans s’assurer que vous soyez disponible.
Vous-mêmes vous trouvez souvent dans des situations telles que :
Votre bureau et votre ordinateur sont dans un désordre tel que vous perdez un temps fou à faire des recherches.
Vous avez du mal à dire non quand on vous demande quelque chose qui pourrait être plus intéressant que ce que vous êtes en train de faire.
Vous aimez être interrompu et quand personne ne vient, vous adorez vous interrompre vous-même pour faire autre chose.
Vous ne pouvez pas vous empêcher de partir dans tous les sens quand vous expliquez quelque chose à un collègue.
Des collègues ne comprennent pas quand vous partagez ce qui vous semble être des évidences.
Vous ne savez pas cacher vos émotions et cela vous dérange beaucoup.
J’ai choisi ces exemples basiques de la vie quotidienne au travail pour vous montrer que vous connaissez la neurodiversité, soit parce que vous en êtes témoin, soit parce que vous êtes vous-même concerné.
L’utilisation de plus en plus fréquente de l’imagerie cérébrale (IRM) a vraiment permis de montrer que le cerveau d’une personne neuroatypique traite différemment les informations via un câblage neuronal alternatif ou des connexions plus nombreuses qu’une personne neurotypique.
Cela a pour conséquence que pour certains, il est simplement impossible de voir, de ressentir, de comprendre la même chose que leurs homologues. Ce qui ne les empêche absolument pas d’être aussi compétents qu’eux.
Mais quand on n’est pas conscient que ces différences ne sont pas volontaires et que personne ne cherche à nuire par son attitude, cela peut affecter les relations professionnelles jusqu’au conflit.